La rhinoplastie peut être reconstructrice ou esthétique, et la prise en charge par la Sécurité sociale dépend exclusivement de cette distinction.
1. Quand la rhinoplastie est prise en charge
La Sécurité sociale ne rembourse une rhinoplastie que lorsqu’elle répond à un objectif médical clairement démontré.
Les situations reconnues sont notamment :
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Déformation nasale importante d’origine traumatique (fracture du nez avec séquelle visible ou gênante).
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Malformations congénitales.
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Gêne respiratoire liée à une déformation structurelle du nez (souvent associée à une septoplastie).
Dans ces cas, le chirurgien établit une demande d’entente préalable auprès de l’Assurance Maladie. La caisse peut alors accepter ou refuser la prise en charge après examen du dossier.
2. Quand la rhinoplastie n’est pas remboursée
Lorsque la rhinoplastie vise uniquement à modifier l’apparence du nez sans justification médicale (bosse, pointe, aspect global…), elle est considérée comme esthétique.
Dans ce cas, il n’y a aucun remboursement ni par l’Assurance Maladie ni, le plus souvent, par les mutuelles.
Contenu du devis en cas de rhinoplastie esthétique (refus de prise en charge)
Pour toute intervention esthétique, la réglementation impose la remise d’un devis détaillé, comprenant au minimum :
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La nature précise de l’intervention et ses objectifs.
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Le montant des honoraires chirurgicaux.
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Les frais de bloc opératoire (personnel, matériel etc…) et d’hospitalisation éventuelle.
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Les frais d’anesthésie.
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Le prix total TTC de l’intervention.
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Le délai légal de réflexion de 15 jours.
Il faut savoir que dans le cas d’une rhinoplastie esthétique, il est facturé au patient l’ensemble des coûts réels de l’intervention, bien au-delà donc de la rémunération du chirurgien (moyens humains et matériels au sens large). Le patient ne bénéficie pas d’arrêt de travail pour la période post-opératoire (intervention réalisée sur ses congés).
Ce devis permet au patient d’avoir une information complète et transparente sur les coûts engagés.